Comme bien des gens, devenus adultes, j’avais compris depuis belle lurette que le Père Noël n’existait pas. Pourtant, en voyant la Poste afficher partout cette publicité: »écrivez au Père Noël et il vous répondra! », une idée m’a traversée l’esprit. Et si je me mettais, moi aussi, à lui écrire? Il est vrai que j’étais dévorée de curiosité et me demandais ce que ce brave Père Noël allait penser et faire, en découvrant le contenu de ma lettre! Je me mis à rire en imaginant son regard stupéfait!
Je m’installais, donc, à mon bureau, sortis mon plus beau papier et mordillant mon stylo, en fronçant les sourcils, je commençais à déposer mes mots…

Cher Père Noël,
Beaucoup de gens me disent que tu n’existes pas, sauf dans l’esprit des plus petits. Pourtant, tout au fond de moi, j’ai encore envie de croire en toi. Est-ce parce que nous avons l’age de raison qu’il ne faut plus croire en nos rêves?

Je ne te demanderai rien de particulier, considérant que la vie m’a donnée tout ce que je voulais. Voyages, biens matériels, plaisirs, etc…
J’ai toujours été considérée comme une rêveuse. Et pourtant, que de rêves j’ai vu se réaliser, justement! alors, je voudrais que mon dernier rêve se réalise, lui aussi.
Cher Père Noël, toi qui t’es toujours débrouillé pour apporter le sourire, dans les maisonnées, toi qui travaillais pendant que nous dînions, j’aimerai, en cette nuit de Noël, t’offrir une soirée des plus agréables.

Si tu es d’accord, je m’occuperai, spécialement, de toi, ce soir là, réalisant le moindre de tes désirs. Tu auras, pour la première fois, toi aussi, un véritable cadeau de Noël.
En espérant que tu viendras, je t’embrasse sur le coin de tes lèvres.

Votre admiratrice : Noëlla

Je relus, rapidement, mon courrier, le signais puis lui mit quelques gouttes de mon nouveau parfum: Rêve. Une fois l’enveloppe postée, je poussais un soupir. Quelle sotte j’avais été! Jamais il ne viendrait et penserait à cette invitation comme à une plaisanterie!
Les jours passèrent. La pluie arriva, puis les premiers grands froids. Et enfin, la neige recouvrit la ville d’un manteau immaculé de flocons légers.

Plus que deux jours avant Noël. La neige tiendrait-elle? Je fermais es yeux, imaginant, avec une étrange excitation, cette fabuleuse nuit de Noël.
Le salon avait été décoré de houx un peu partout et de guirlandes de toutes couleurs.Le sapin était illuminé de bougies multicolores qui clignotaient, gaiement. La cheminée était allumée et parfumait la pièce de pommes de pins que j’avais mises brûler.
La nappe était d’actualité avec ses petites boules rouges et ses feuilles vertes de houx,et de petits pères noël, qui zigzaguaient, sur leurs traîneaux, dans la neige.

J’avais posé de très jolies assiettes avec des motifs de noël, à l’intérieur. Deux coupes de cristal attendaient sagement, leur bord enduit de sucre en poudre, légèrement,citronné. Un saut à glace était posé dans lequel une bouteille de champagne prenait le frais. Sur l’étiquette était mis le mot « Chance ». Des entrées étaient mises au frigidaire. Du foie gras; des huîtres et de petits canapés de tartines grillées attendaient…
Une musique douce baignait la pièce. Des bougeoirs illuminaient le salon d’un éclat doux. Je jetais un bref regard à ma montre: 23h 55. Je poussais un long soupir à fendre l’âme! J’aurai du me douter qu’il ne viendrait pas!

Toc!toc! je sursautais et jetais un bref regard à la fenêtre:j’écartais le rideau et retins un cri de surprise! Le Père Noël était là, en chair et en os, m’observant par la fenêtre, d’un regard coquin!
J’ouvris rapidement la fenêtre puis le fis entrer, d’un grand sourire, observant son traîneau s’éloigner dans l’espace, dans un bruit joyeux de clochettes. Je découvrais,soudain, émerveillée, la magie de croire en mes rêves.

Emue, je lui tendis une coupe de champagne, trinquant à cette rencontre extraordinaire. Il m’observait, d’un oeil gourmand, découvrant ce qui l’attendait.

J’avais choisi une robe d’un rouge éclatant, dont les épaules et le dos dénudés étaient mis en valeur par de jolies brettelles entrelacées. Elle épousait mon corps avec douceur, s’évasant en bas de mes pieds, chaussés d’escarpins élégants de même ton.J’avais soigné mon maquillage, recouvrant mes lèvres d’un rouge flamboyant. Mes yeux étaient soulignés d’un trait de khôl, faisant ressortir le vert de mes yeux.

Le Père Noël me demanda l’autorisation de retirer sa longue barbe blanche. Il faisait terriblement chaud dans la pièce. Nous passâmes à table, plongeant notre regard,l’un dans l’autre, imaginant, déjà, la suite de cette soirée.
Je pris une crevette puis la glissais entre mes lèvres, la croquant à petits coups, en le fixant, effrontément. Il en fit autant, faisant glisser la crevette fraîche, entre mes lèvres. Chaque fois que je voulais la croquer, celui-ci la retirait, prestement! Ce jeu dura un bon moment. Tous les plats y passèrent, nous amusant à exaspérer notre gourmandise naturelle.

Nous reprîmes une coupe de champagne; mes joues rosissaient, peu à peu et mes yeux devenaient plus brillants. Je fis glisser mon pied déchaussé, entre ses jambes.Surpris, il eut un hoquet qui me fit rire, joyeusement. Il avait des yeux envoûtants; de
belles lèvres gourmandes. Les ailes de son nez frémissaient d’impatience. Mon pied continuait, innocemment de remonter, découvrant une bosse étonnante, sous sa houppelande. Je retins un léger gloussement. Hummm voila qui était prometteur! Je me levais allant chercher la dinde qui rissolait avec des marrons. Nous nous amusâmes à nous faire manger, l’un et l’autre, en souriant. Je lisais le désir en lui comme un livre ouvert. Il devinait mon impatience.

Puis, vint la glace flambée. Je savourais, sous ma langue, la glace qui fondait,délicieusement. Je le fixais, effrontément, me léchant les lèvres, audacieusement. Son regard se fit plus perçant, comme s’il cherchait le bon moment de passer à l’attaque…

Je le levais, dégrafant sa longue robe de déguisement, dénudant son torse, avec audace. Puis, fit glisser dessus, un peu de champagne, que je lapais, goulûment. Cette fois-ci, il lâcha un long soupir, devenant, impatient. Il se releva, me prenant contre lui, tout en dansant, frôlant mon ventre de sa hanche, d’une façon suggestive.
Il fit glisser ma robe, dévoilant ma poitrine, prenant entre ses lèvres gourmandes la pointe de mes seins, les aspirant, un à un. Puis il fit glisser dessus quelques gouttes de champagne qu’il lécha, voluptueusement.

Je pris sa tête, entre mes bras, l’attirant vers moi, plus tendrement. Il se laissait faire,attendant la suite de cette soirée. Il est vrai que pour une fois, ce Noël serait, pour lui, extraordinaire. Je l’attirai dans la chambre, l’attirant par sa cordelette, ornée de deux pompons. En quelques minutes, je le déshabillais, le faisant s’allonger.

Puis, j’allais chercher un peu de glace et en posais quelques morceaux sur sa peau,amusée de le voir frissonner. Puis, à petits coups de langue, j’entrepris de tout déguster, le lapant à petits coups de langue légers, alternant le chaud et le froid, sans arrêt. Il se releva sur un coude, m’attrapant par le bras, m’attirant à lui:
– Viens! je suis tout à toi!- Chuttt…

Les yeux brillants de convoitise, il me regarda me relever, me mettant debout sur le lit, soulevant d’un geste d’une lenteur insoutenable, ma robe de soirée.

Ce fut d’abord, mes jambes gainées de bas noirs qu’il aperçut, puis la jarretelle rouge et noire les retenant… Son souffle se fit plus court; ses mains se tendirent avidement; ma robe continua de remonter, laissant son regard s’affoler. Sur ma peau nacrée, une guêpière de couleur rouge, enserrant ma taille, étroitement. Je m’accroupis sur son visage levé. Je posais mon sexe caché, par le fin tissu, l’obligeant à m’embrasser. Je sentis sa langue coquine, s’insérer sous le fin tissu, caressant doucement mes lèvres humectées de cyprine.
En quelques minutes, je me retrouvais trempée. Ses mains agrippèrent mes hanches,firent glisser ma culotte fine et je repris ma position, au dessus de lui. Ses yeux brillaient de convoitise. Sa langue se fit d’une douceur suprême, achevant de m’émoustiller…Je fermais les yeux, alanguie de plaisir…Ne pas craquer; juste une minute encore de plaisir; laisser mon corps savourer cette caresse. Mon bas ventre palpitait, sourdement; j’avais trop envie de lui. Je vibrais à chaque coup de langue.Je me retirais, brusquement…

Lui tournant le dos, j’entrepris de le chevaucher, introduisant son sexe dans mon antre aussi brûlante qu’une fournaise. Il se cambra, tenta de s’engouffrer plus profond mais je relevais, astucieusement mes cuisses, afin de limiter sa progression.

Je caressais ses cuisses du bout des ongles, délicatement, jouant de mes doigts sur ses bourses gonflées. J’imprimais de légers va et vient, m’enfonçant un peu plus, chaque

« fois, sur sa queue raidie. Il haletait, de plaisir…ses mains crispées sur mes hanches me guidaient suivant son plaisir…Ses mains vinrent soulever ma poitrine, tiraillant,doucement, sur la pointe de mes seins, m’arrachant des gémissements de désir.

J’allais sur lui, de plus en plus vite, augmentant l’intensité de mon plaisir. Il agrippa mes fesses, me poussant à augmenter la cadence.
J’avais, de plus en plus, chaud et envie de lui. Son sexe battait la cadence au fond de moi, me faisant chaque fois vibrer, comme la corde d’un violon…Je n’en pouvais plus de me retenir…j’inspirais longuement l’air, humectant ma bouche asséchée puis laissais s’échapper mes gémissements de bonheur…

– Hummmmm ouiiiiiii!hummmm- J’arrive!!!! hoooo ouiiiiiiiiiii!comme tu es bonneeeeee!!!
Nous nous écroulâmes, sur le lit, épuisés mais heureux. Cette nuit de Noël était devenue synonyme de plaisirs. Jamais Noël ne me parut plus féerique…