Léo poursuivait sa quête de rencontres sur le web, où les sites érotiques et pornographiques abondent. Un site attire son attention par sa singularité. Et très vite, les premiers échanges s’avèrent prometteurs : la bloggeuse est joueuse, dominatrice, voue sa vie au sexe. L’érotisme est son monde et non la vulgarité.
La curiosité de Léo est éveillée. Et c’est ainsi depuis le début. Léo et la bloggeuse échangent beaucoup, textes engagés sur la sexualité, photographies jusqu’à la première conversation. Léo et la bloggeuse décident de se rencontrer pour une expérience de domination sexuelle. Il sera son soumis. Il s’interroge sur une relation singulière qui nait, explose aussi vite.
La bloggeuse apparait, belle, sagement vêtue. Il fait beau et doux avec une brise marine.
La discussion est fluide, trois heures durant. La chaleur est bien présente sur les corps, dans les discussions. Ils se découvrent progressivement. L’environnement est propice à l’effeuillage des pensées.
De retour à la maison, Léo lui fait part de son plaisir du massage. Il aime caresser le corps d’une femme dans son entièreté, dans son intimité progressivement dévoilée, sans toutefois en maîtriser la technique. Elle jouit sous ses caresses, plusieurs orgasmes ponctués de cris. Elle mouille abondamment. Léo l’embrasse et lèche cette douceur humide des lèvres découvertes.
Le jeu se poursuit, excitant. Elle revêt un body de fine résille sombre, ouvert sur son intimité. Le sexe de l’homme se tend de désir. Elle se livre. Elle aime l’effet qu’elle produit sur les hommes. Elle coule de plaisir. Extase partagée. La jouissance les unit dans la lumière incandescente du désir.
Léo ne demande qu’à découvrir de nouvelles et riches expériences sensuelles, sexuelles. Il est parcouru du plaisir électrique des relations BDSM. Léo s’ouvre et se soumets.
Un palier est franchi. Elle prépare doucement tous les jouets : plugs, godes de diverses tailles, harnais, martinet à 9 brins, cordes. Léo ne ressent aucune appréhension. Leurs corps exhalent les jouissances nocturnes. Il se livre en toute confiance dans une nudité crue, désarmé, face à la Domina qui le fixe d’un regard profond. Elle est la Femme Majuscule.
Le contact des cordes sur la peau nue vient cueillir Léo ; doux, rêche, intrusif. Elle manie les cordes avec l’expérience avérée de la Domina. Il se retrouve progressivement entravé de tout mouvement, mains, bras, torse, jambes. Les cordes sont tendues, passent au plus profond de sa raie fessière, de chaque côté de son sexe indolent.
La douleur est supportable. Il se livre totalement et se laisse guider par une voix lointaine, claire et franche. Il sait que la jouissance nait de cette douleur. Léo éprouve un trouble plaisir. De la douleur s’il s’essaie à un mouvement. Si sa vue est occultée, les autres sens sont en éveil. Chaque toucher même le plus léger, le fait frissonner. Il tremble quand la corde se tend sévèrement. La fragrance de l’amour nocturne l’enivre lorsqu’elle s’approche, pour lui pincer les tétons.
Elle prend le sexe tendu dans sa bouche, va-et-vient divin. Les sensations sans la vision de cette scène érotique, sont décuplées. Léo en oublie sa position, les entraves. Souffle rauque, haletant. Elle le guide dans son sexe trempé. Léo la pénètre maladroitement. Elle lui parle crument, l’incite à la baiser, le traite de salope soumise. Premier orgasme.
Elle abat subitement sa main sur ses fesses. Claquement. Intensité variée, rythme lent, rapide, saccadé, caresses, douceur et puis de nouveau une fessée violente lui arrachant gémissements, cris, râles de plaisir. Léo s’expose du mieux qu’il le peut malgré le joug. La courbure de ses reins se fait plus prononcée pour s’offrir à la main experte. Le bruit est sec.
Léo entend des pas dans la pièce, des pas de chaussures à talons. Il les imagine hauts, pointus. Il fantasme sur ses pieds délicieusement chaussés, cambrés.
Il parcourt de sa bouche, les jambes jusqu’à ses pieds gansés. Il lèche ses orteils, les suce lentement, l’un après l’autre. Il respire profondément l’odeur âcre de ses pieds. Ce contact lui procure un vif plaisir, malgré la position toujours inconfortable. Elle lui pose ses jambes sur les épaules facilitant le contact de sa bouche vers son sexe noyé et ses longues jambes galbées.
Léo prend un talon effilé dans ma bouche. A sa grande surprise, il découvre cette pratique fétichiste avec bonheur, envie et plaisir. Il suce un talon puis l’autre, longuement. Il l’enduit de salive. Il le lèche puis enfonce de nouveau le talon au fond de sa bouche. Cette nouvelle sensualité l’excite. Il fait une fellation à son talon. Il jouit une nouvelle fois de ce plaisir fétichiste. Léo imagine qu’elle parcourt son dos, son ventre, debout sur ses talons, les enfonce dans les chairs, lui écrase la queue.
Les brins du martinet striant la peau ramène Léo à une réalité plus démoniaque. Une vive sensation l’envahit. Le maniement du martinet lui procure une très forte émotion. Intensité variée, précise. Elle dose un équilibre entre les coups toujours plus fort et la douceur, ponctuée de paroles apaisantes. Elle fouette ses plantes de pied, les cuisses, la queue, les couilles lui arrachant un cri sauvage de douleur, et le dos, bientôt zébré de rouge. Léo découvre ces sévices avec ravissement.
Léo encaisse des coups de martinet de plus en plus fort. Ses limites dans la douleur ne sont pas atteintes. Nouveaux orgasmes de douleur. Il est électrisé et découvre cette forme de sexualité qu’il attendait depuis toujours, sans le savoir. Les coups redoublent. Il jouit à plusieurs reprises. Son sexe coule.
Léo doit ramper sur le lit, le corps ankylosé. Les coups de martinet redoublent. Il mugit. Il a perdu la notion du temps et de l’espace. Elle l’aide à se relever et doucement le délivre des cordes. La belle domina le complimente de son engagement entier et l’embrasse tendrement. Elle se livre à Léo, doigts, langue, main entière enfouie dans un éden trempé. Elle a une jouissance animale, violente. La redescente de ces jouissances est lente, dans ses bras. Elle se révèle attentionnée, tendre, complice du plaisir de Léo.
Après l’apaisement, elle lui indique la position appropriée pour le prendre avec les sex toys ornant le lit. Le gel fait son effet. Les godes pénètrent le cul consentant, alternant, doigts, jouets de taille progressive. Il connait le plaisir prostatique à plusieurs reprises. La jouissance anale est décuplée. Léo se demande si la séance de domination permet cette extase ?
Léo crie toujours plus fort, cloué, offert, le cul relevé, obscène, exposé à sa vue dans la lumière crue du matin. Ses fesses sont rouges, zébrées, ouvertes. Excitée, la Domina met son harnais et lui donne à lécher le premier vit, long et fin. Léo y prend un plaisir insoupçonné. Les allers-retours se font de plus en plus appuyés. En experte, elle varie le rythme dans son tréfonds accueillant. Les tailles des sexes artifice sont de plus en plus marquées. Les coups de rein se font plus violents à son plus grand plaisir. Il jouit de façon saccadée. Orgasmes prostatiques multiples. Jusqu’à accueillir sa main jusqu’aux dernières phalanges. Râle primordial. Le sperme jaillit. Elle le recueille de sa langue et l’embrasse à pleine bouche.
Léo n’a pas compté le nombre de godes qu’elle a enfoncé dans son cul ni les orgasmes. Il tombe à plat ventre vaincu.
Quelques photographies et un film garderont le souvenir de cette baise BDSM. Le résultat là aussi, est à la hauteur. Elle a un œil de photographe.
Avant de repartir, elle lui offre le film de sa soumission et les photographies.